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Par 07.45.75.58.71what, le 04.01.2023
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Date de création : 31.12.2010
Dernière mise à jour :
28.08.2011
37 articles
Comment l’environnement social, les événements de vie, le stress, peuvent-ils intervenir sur notre santé ?
C’est là le problème principal de la fibromyalgie ;
Je vous ai montré que l’environnement agit directement sur notre génome mais il agit également à d’autres niveaux .
Par quel mécanisme le fibromyalgique va-t-il être fatigué et douloureux ?
Le sujet abordé aujourd’hui n’est pas le « pourquoi » (pourquoi un symptôme se déclenche –t-il ?) mais le « comment » (le mécanisme physiologique)
Face aux événements extérieurs les mammifères (et donc l’homme) disposent de 4 systèmes d’adaptation :
1.Le système nerveux central
2.Le système nerveux autonome
3.Le système endocrinien
4.Le système immunitaire
Ces 4 systèmes communiquent entre eux, ils ne sont pas indépendants
Chaque système est régulé : il peut être activé ou inhibé
2 systèmes sont dotés d’une mémoire : Le système immunitaire et le système nerveux
Tous les systèmes communiquent entre eux.
Quand l’organisme est agressé par un virus ou une bactérie (stress non cognitif) c’est le système immunitaire qui réagit en premier et qui va prévenir ensuite les autres systèmes ;
Quand l’organisme est « agressé » par l’environnement humain (stress cognitif), c’est le système nerveux central qui réagit en premier et va prévenir ensuite les autres systèmes ;
Le système nerveux est agressé quand il subit son environnement.
Connaissez-vous cette expérience classique :
Mettez 2 rats dans 2 cages. Un rat est dans une cage et il dispose d’une manette ; l’autre rat est dans l’autre cage, il n’a pas de manette ;
Vous électrifiez les 2 cages ; si le rat avec la manette l’actionne, l’électricité ne passe plus dans les 2 cages.
Vous répétez régulièrement cette électrification. Le rat va vite comprendre qu’il faut actionner la manette ; l’autre rat ne pourra rien faire, il dépendra de l’action de l’autre rat. Il va subir l’électrification ;
Lorsque l’on sacrifie les rats, le rat qui aura manipuler la manette sera sain. L’autre rat aura des lésions gastriques ;
Cela illustre ce que je vous ai dit précédemment : l’environnement est « toxique » quand on le subit ;
Je vais détailler dans d’autres articles, progressivement, les différents systèmes et nos moyens d’action
DR GUY DUCLOUX
S'agit-il de l'approche cognitive, car j'ai le sentiment que notre manière de penser se modifie au fil de la lecture de vos articles ?
En tout cas, trop fort... Vous décrivez divinement bien notre état, et nous ne pouvons que vous remercier pour votre travail ainsi que l'aide que vous nous apportez.
Bien à vous. Viviane
Bonjour,
L’environnement agit sur l’organisme ? Nous le subissons, effectivement.
Le Dr Ducloux a fort bien abordé le sujet dans plusieurs articles.
Il s’agit bien du problème principal de la fibromyalgie. Entre le comment et le pourquoi, tout le monde s’y perd, et c’est normal.
L’organisme s’adapte au phénomène de stress, mais il a ses limites.
Je n’ai pas la plus infime connaissance en matière scientifique… Je peux la comprendre, un petit peu…
L’exposition permanente et l’intensité du phénomène de stress peuvent engendrer des dégâts considérables et graves sur la santé. C’est un fléau de notre société, le plus grand mal des temps modernes. Or, tout le monde ne développe pas une fibromyalgie.
La multiplicité des symptômes inexpliqués laisse encore supposer, qu’elle serait liée à des névroses plus ou moins prononcées. Il n’est pas un être sur terre qui en échappe, elles passent inaperçues d'être infimes, comme celles de la majorité des fibromyalgiques.
Peut-il y avoir des prédispositions au syndrome ? Quelles sont les premières à enclencher le processus de la fibromyalgie ?
Cerveau et corps » interagissent depuis notre création. Si l’on ajoute au tableau notre patrimoine génétique, c’est extrêmement compliqué : pour les chercheurs, les médecins, les psy et les profanes « bien-portants » comme les patients à fortiori.
Notre cerveau est le pilote de notre être. Il n’est pas qu’un organe de stockage de la mémoire ou de la pensée. Il transmet et reçoit des messages à/de l’ensemble de notre corps, en permanence, indiscutablement.
J’ai reçu des témoignages bouleversants. Je présume qu’ils n’apparaitront pas dans le blog du Dr Ducloux. Du temps de la maladie, j’ai agi ainsi. La toile regorgeait de sites et forums… Comment aurais-je pu épancher mon histoire, ni mes maux… Je ne trouvais ni les mots, ni la force.
Je lisais péniblement, pleurais, et fermais les fenêtres les unes derrière les autres, assaillie par ma détresse et celle des autres.
Ce n’était pas la meilleure façon d’interpréter l’origine de mon mal. C'est la raison pour laquelle je salue le blog du Dr Ducloux.
Toute ma vie j’ai entendu que j’étais trop ceci ou trop cela, qu’il fallait que je sois moins ceci ou moins cela. Que de culpabilité!!
Les jugements environnants sont surprenants ! Je ne me nourrissais pas de cette substance dévastatrice et j'ai supporté, désespérément.
En quoi étais-je moins ou trop ? Quel mal faisais-je d’être en harmonie avec moi-même ? J’ai irrité le moi profond de mon environnement d'être différente ? J’ai plié sous le poids des pressions de mon existence sociale, professionnelle et familiale.
Quels que soient les efforts déployés, nous sommes loin d'être parfaits et irréprochables, ni moi, ni personne, quoi que l’on fasse envers notre prochain, quel qu’il soit.
La perfection n’a aucun sens, elle n’est que subjective, comme celle des autres.
Lorsque nous nous offrons corps et âme, que faisons-nous sinon nous créer l’illusion d’être aimés, appréciés, respectés, considérés ? La réalité est souvent, tout autre…
Le sentiment de culpabilité n’a pas plus de raison d’exister à moins d’avoir ôté sciemment la vie d’autrui.
J’ai entrepris un long voyage dans la connaissance de mon « je » ma conscience. Le « moi », est aussi le siège de notre amour-propre où grouillent nos souvenirs, nos regrets, nos croyances, nos convictions, nos blessures, etc… Ce moi, perpétuellement dans l’introspection et la projection, vit, en rapport à « l’autre ». C'est de cela dont il faut se détacher.
J’ai eu le temps d’identifier toute les causes de ma fibromyalgie. J’ai compris que je ne devais accorder à personne, un droit d’accès à mon intégrité, jamais.
J'ai guéri. Pour autant, ma nouvelle condition n'a pas été entendue.
C’est alors que j’ai appliqué la méthode savante de mon environnement. J’ai touché à son précieux égo. S'il était capable de voir la paille que j'avais dans un oeil, j'ai posé le doigt sur les deux poutres qui plantaient ses deux yeux. Cela a eu pour effet de m'attirer les foudres de son enfer.
J’ai appris à parer les frappes d’où qu’elles proviennent. En accord avec ce que je suis, c'est-à-dire libre « d’être » sans piétiner l’existence des autres, j'ai retrouvé le calme auquel j'aspirais.
Si vous pouviez prendre le temps de comprendre que l’énergie est une source « épuisable » de la gaspiller inconsidérément, c'est dommage. Il s’agit d’une précieuse fontaine et unique en chaque être qu’il lui appartient de préserver. Nul n’a le pouvoir de le faire à sa place, jamais. En revanche, il a la faculté de la gober. Je crois qu’il est nécessaire de l’entendre.
Vous avez gagné, en échange de toute votre bonne volonté, le billet d’un voyage en enfer.
Triomphez en confiance, le chemin inverse conduira à votre espace vital, sans prendre en compte les jugements extérieurs de ne faire de tort à personne en étant ce que vous êtes.
En conséquence, la souffrance n’est plus.
Je m'éclipe un temps...en pensant fort à vous; toutes et tous. Je ne veux pas être pesante.
Si le docteur Ducloux pouvait modifier un des paramètres du blog. Il y a, Docteur, une option qui ne permet de copier les commentaires sur word ou dans tout autre logiciel. Si vous la décochez, cela permettrait aux lectrices et lecteurs de les imprimer, par exemple.
Ce serait une souffrance en moins pour les personnes qui ne supportent pas l'écran des ordinateurs sans le payer chèrement.
Bien amicalement
Mercé
.
Je rebondis sur le commentaire (certes ancien) de Mercé PICON qui en ses lignes résument oh combien, si bien dit, ce que je ressens et vois de la vie. Dr Ducloux a diagnostiqué ma maladie depuis très peu, je suis sous traitement et en même temps je lis le bonheur d'être soi. Prendre ou reprenre le chemin inverse pour se "retrouver ?", trouver est très dur. J'ai l'impression de tout faire péter au sens large du terme (physiquement et moralement) tout mon entourage, ma vie professionnelle, ma vie privée et familiale car mon corps n'en peu plus, mon coeur aussi.Voilà ce que je ressens aujourd'hui.
http://phanou3.centerblog.net
Bonsoir S.Junca,
ll est nécessaire de faire péter ce qui ne tourne pas rond dans un environnement, quel qu'il soit s'il pose des problèmes que nous imaginons insurmontables. L'on peut y remédier en cessant de porter le poids de la culpabilité, celle qu'éprouve généralement la victime mais aussi celle du bourreau. Deux rôles que nous interprétons contre nous mêmes, ce que nous ignorons.
Vous pourriez retrouver celle que vous étiez avant la maladie, sans doute plus forte si vous parveniez à vous détacher de l'hyper sensibilité si étroitement liée à "l'autre"...
Relevez la tête, il n'est rien de plus important que vous.
Bonne nuit.
Amicalement.
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